Le traitement UV, une solution efficace contre le covid

Le traitement ultra violet se décline en de nombreuses applications dans tous les secteurs d’activité : petit tour d’horizon

Réduire les risques de contamination

La réduction des risques de contaminations liés au Covid 19 devient une problématique majeure dans de nombreux secteurs d’activité. Les espaces professionnels sont des clusters potentiels dès lors qu’ils sont fréquentés. Ce risque de contamination omniprésente menace l’ouverture des espaces et les activités des entreprises qui les exploitent.

Pour assurer la continuité de leur activité de nombreux établissements mettent en place un protocole de nettoyage et de désinfection sur mesure pour offrir un espace sain et diminuer le risque de contamination à leurs employés, clients ou fournisseurs.

Chaque organisme adapte son protocole de désinfection aux spécificités de ses locaux et des usages qui en sont faits.

Les méthodes utilisées aujourd’hui dans ces protocoles présentent des inconvénients importants :

• Elles requièrent une intervention de personnels.
• Elles nécessitent un usage intensif de produits virucide, qui pourraient avoir des effets indésirables dans l’environnement où ils sont appliqués et sur l’homme.
• Le coût d’un traitement classique est vite exorbitant
• Elles sont insuffisantes pour certains usages

Ces inconvénients pour lutter contre le covid 19 freinent, ou même empêchent l’activité de reprendre sereinement.
Pour de nombreux établissements, le coût pour l’assainissement des locaux est trop important ou la mise en place d’un protocole contraignant est tout simplement impossible. Ainsi les établissements comme les théâtres, nightclub, thermes etc. se voient obligés de fermer.
Pour d’autres, les enjeux économiques, sociaux ou sanitaires auxquels ils sont liés, leur imposent de rester ouvert. Par exemple, les gares et sociétés de transports, indispensables à la vie économique du pays, maintiennent leur activité malgré les risques de propagation du virus. Aussi, les cabinets médicaux et dentaires doivent également assurer la continuité de leur service.

Entre ces deux extrêmes, de nombreuses sociétés cherchent des solutions pour poursuivre leurs activités en réduisant un minimum des risques de contaminations. Télétravail, réunions virtuelles, gestes barrières, masques, tests covid sont appliqués dans toutes les sociétés. Chaque espace est soumis à un protocole de sécurité adaptée aux usages du personnel qui le fréquente.

Afin de renforcer ces mesures de sécurité face au covid et ainsi permettre aux organismes de continuer à travailler, des solutions alternatives ou complémentaires sont proposées.

Parmi ces solutions, les traitements UV remplissent de nombreux critères pour répondre aux besoins des entreprises :

• La mise en place des dispositifs de traitement UV requiert peu d’intervention humaine
• Le traitement par les UV ne génère aucun produit de désinfection qui pourrait affecter de manière indésirable l’environnement dans lequel il se trouve.
• Le coût de mise en place de dispositifs de traitement UV est faible

Dans ce contexte, les traitements UV apparaissent comme une alternative pertinente pour réduire les risques de contaminations dans un certain nombre de secteurs d’activité.

Les applications de traitement UV se sont développées vers les années 1970, tout d’abord pour la stérilisation de l’eau.
Avec les apparitions de virus comme le h1N1 mais surtout du covid 19 elles se multiplient dans tous les domaines de la vie économique et sociale pour désinfecter les surfaces et l’air.

Dans le secteur sanitaire, les hôpitaux, les cabinets médicaux et les cabinets dentaires ont déjà intégré l’installation d’appareils d’épuration de l’air par traitement UV dans leurs locaux (salle d’attente, salle blanche, blocs opératoires, etc.)

Dans les Ehpad, lotissements parmi les plus concernés par les risques de contaminations, des dispositifs de décontaminations sont déployés ou à l’essai.

Dans le domaine du transport, l’Arabie saoudite a commandé des dispositifs UV Germi pour équiper des stations routières et des stations de métro. En Chine, une compagnie de bus emploie des tunnels à UV pour désinfecter ses véhicules et augmenter sa capacité de traitement. à Hong Kong, ce sont les cabines d’avions qui sont traitées avec lumière UV. La Corée du Sud a installé des abribus équipés de lampes à rayons ultraviolets pour permettre leur désinfection.

Des supermarchés belges se sont équipés de portiques utilisant des UV ou bien encore des machines permettant de purifier les chariots en quelques secondes.

Dans le monde du foot la technique par rayonnement UV existe déjà depuis quelques années pour traiter les éventuelles maladies de pelouses. Logiquement cette technique est reprise pour le cas du coronavirus. le groundsman du FC Barcelone utilise le traitement UV pour désinfecter ses gazons d’une éventuelle présence du Covid-19.

Dans l’agriculture et plus spécifiquement dans l’horticulture des programmes européens sont en cours pour mettre au point des procédés de traitement par rayonnement UV.

Les services publics aussi s’intéressent de près à la désinfection par UV :
Des projets pour équiper les établissements scolaires sont en cours. Les pompiers de Marseille effectuent des tests en séries.

Une validation de la méthode par traitement UV en France ?

Avec toutes ces applications, le traitement par ultra violet est en train de prendre une place importante dans la lutte contre la COVID 19.
En région Rhone Alpes, Laurent Wauquiez, a par exemple, débloqué un budget important pour traiter les établissement publics et les écoles en incluant cette méthode de désinfection écologique dans ce budget.
Les sociétés françaises qui proposent des dispositifs de traitement UV connaissent une forte augmentation d’activité. On peut penser qu’elles ont un bel avenir devant elles.